La léthargie dans laquelle se trouvent plongés les travaux de construction et réhabilitation des infrastructures à Kinshasa, et globalement en République Démocratique du Congo, inquiète et préoccupe au plus haut point la population congolaise, surtout à cette approche de la saison pluvieuse.
À en croire certains kinois avec qui nous nous sommes entretenus, le ministère des Infrastructures et Travaux Publics a tout à gagner et rien à perdre à accélérer les travaux afin qu’il ne soit pas surpris, en leur temps, par des pluies torrentielles qui s’annoncent très prochaines.
La dite accélération des travaux, faut-il le clarifier, y va de l’intérêt du ministère en charge de ces derniers, selon que ça lui évitera de doubles travaux au cas où les eaux de pluie arrivaient à emporter les ouvrages en cours.
Parmi les plus plaintifs de cet arrêt des travaux qui ne se justifie visiblement par aucune raison valable, il y a les riverains de l’avenue Kabambare, une avenue qui se transforme en rivière Kabambare durant et après chaque pluie.
Ces »trois fois kinois », selon qu’ils sont à la fois de la province, de la ville et de la commune de Kinshasa, se posent la question de savoir : »Qu’est-ce qui bloque pour que les travaux de réhabilitation de leur avenue, qui avaient connu un bon démarrage, soient aujourd’hui tombés en léthargie? »
Un passant que nous avons interviewé sous le voile de l’anonymat, sur la même cause, a prié l’exécutif congolais, via ses ministères concernés dans les travaux d’intérêt général, de bien vouloir donner de son temps et de ses efforts pour apporter aux populations congolaises des infrastructures routières et para-routières à la fois de haute facture et de nature à les mettre à l’abri des dégâts que causent les eaux de la saison de pluie.
Les Congolais sont, pendant ce temps, dans l’expectative d’une réponse favorable de la part du ministère en charge des Infrastructures et Travaux Publics, auquel ils demandent de bien vouloir mettre de la vitesse et du sérieux dans la reprise des travaux.
Le Tonnerre