L » opprobre est en train de régner en maître au sein du ministère des Finances. L’attributaire de ce portefeuille, à savoir Nicolas Kazadi, dont la fin du mandat s’annonce très prochaine, est auteur d’une série d’histoires qui n’ honorent pas son rang. La dernière en date, c’est celle liée à l’escarmouche qui l’a mis aux prises, avec Monsieur Tshiyoyo. Ce dernier était venu dans son bureau, le mettre en demeure du paiement de son argent. L’affaire allait barder s’il n’y avait pas l’intervention de ses garde du corps, qui l’ont forcé de vider le couloir.
Dans les échanges de mots qui se faisaient difficilement entendre, on pouvait quand même percevoir d’une façon prépondérante la voix du Monsieur qui mettait en exergue son irréfragable décision de rentrer hic et nunc avec son argent.
L’argentier national, couvert d’opprobre, n’arrivait pas à sortir de son bureau sous pretexte de ne pas souiller sa qualité ministérielle.
À mieux faire la lecture de la colère qui émanait de la voix de l’homme qui serait l’objet d’une escroquerie financière, il est fort probable que le ministre en charge des Finances de la République Démocratique du Congo finisse son mandat devant les cours et tribunaux.
Dans l’entre-temps, la question que l’on peut se poser, s’il faut réfléchir par induction, serait celle de savoir : »d’où nous sont venus tous ces « diasporacrates » placés dans nos instances de prise de décisions ?
LE TONNERRE