Le 2è Congrès de l’Union des Écrivains Congolais tenu, samedi 23 mars dernier, au Centre Wallonie Bruxelles, a réuni plusieurs regroupements d’écrivains.
Il y a eu parmi eux les associations sectorielles et celle dite »Les Ecrivains du Congo », laquelle a longtemps été le doublon de l’UÉCO, Union des Écrivains Congolais. Le thème de la convocation du dit congrès a porté sur l’impact sociétal de la littérature congolaise pendant la période de crise. Le panel des orateurs était constitué de quatre personnalités. Parmi elles : le Président de l’UÉCO (Union des Écrivains Congolais), celui de l’AJECO (Association des Jeunes Écrivains du Congo), la représentante de FLCO (Femmes des Lettres du Congo) ainsi que celle de l’asbl Bokutani, une Asbl culturelle dont l’objectif est à la fois de découvrir et de faire connaitre des écrivains congolais, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Le président de »Les Ecrivains du Congo », Richard Ali, a été le modérateur de la rencontre, rôle qu’il a rempli avec une totale impartialité. Après un échange nourri autour des expériences vécues, entre les panelistes et l’auditoire, l’unanimité s’est focalisée sur un élan de solidarité autour de la situation actuelle d’insécurité qui prévaut à l’Est du pays, où les M23 sont en train de semer à la fois la terreur et les massacres, avec, en toile de fond, l’exploitation frauduleuse des minerais stratégiques de la République Démocratique du Congo. Voilà ce qui justifie le haussement des voix des écrivains congolais, toutes tendances mises ensemble, sous le label de l’UECO, afin que soit mis fin une fois pour toutes à tous à ces actes indésirables.
Dans une déclaration commune, lue par le Président de l’Union, à savoir, Mathias Buabua Wa Kayembe Mubadiate, ils ont fait appel à la communauté internationale ainsi qu’aux partenaires régionaux afin que ces derniers prêtent mains fortes à l’Etat congolais.
Dans ce même appel, ils ont exhorté le gouvernement congolais à redoubler d’efforts en vue de faire recouvrer la paix à la RDC.
Demeurant solidaires avec les compatriotes de l’Est du pays, ils ont promis d’aiguiser désormais leurs plumes en vue de dénoncer cette situation critique qui n’a que trop duré à l’Est de la République Démocratique du Congo. Ils ont en plus émis le souhait de se fédérer au sein de l’UÉCO, avec comme effet immédiat : la dissolution de son doublon: »Les Écrivains du Congo », ainsi que celle de tous les autres regroupements littéraires ci-haut évoqués.
À la lumière de ce qui précède et en vue de la matérialisation de cette nouvelle dynamique, ils se sont mis d’accord sur la mise en place d’une commission qui rassemblera en son sein toutes les tendances.
C’est ce qu’a soutenu Jeff-Olivier Kalala, Secrétaire Général de l’UÉCO, lors du bref entretien qu’il lui a plu d’accorder au journal »Le Tonnerre » en marge de cette grande rencontre.
»Je suis favorable à la fois à la la réconciliation et à l’unité de tous les écrivains de la République Démocratique du Congo en vue du bien-être de la nation congolaise dans son ensemble », a-t-il déclaré.
SAINT-GERMAIN EBENGO
